Brevet blanc français                                                        Lilly FARINOT

Questions :

1-      Ce texte est un journal intime. Le texte est écrit à la première personne majoritairement au présent de l’infinitif.

2-       Au début du texte, le narrateur est très légèrement blessé « je suis blessé et très légèrement pour une première fois », ensuite il reçois une balle « au côté gauche » et souffre beaucoup « je ressens une très grande douleur » « je ressens une grande souffrance ». le lendemain il a peur et n’ose pas sortir de son trou « je n’ose plus bouger ».

3-      Les verbes son pratiquement tous conjugués au présent afin que l’on s’identifie plus au personnage.

4-      Il n’y a pas de déterminants dans cette phrase.

5-      Cette figure de style est un métaphore car les balles sont comparées à de la pluie mais sans avoir d’outil de comparaison (comme).

6-      Cette expression signifie que ses compagnons ont fuis le combats.

7-      une motivation qui a pu le pousser à écrire ce texte peut être le souhait de voir son histoire racontée.

8-      L’image et le texte traitent tous les deux de la « guerre des tranchées ». Ce sont des soldats (un poilu dans le texte et un allemand sur l’image) qui raconte un moment passé pour l’allemand et un moment présent pour le français.

9-      Tardi souhaite mettre en valeur l’obscurité dans les tranchées mais il a fait ressortir les yeux globuleux du personnage pour faire ressortir le fait qu’il a été choqué d’avoir tué un autre soldat sous ses yeux.

Réécriture :

Toute la journée, il se bat. Il est blessé très légèrement une première fois. Une balle traverse son sac placé devant lui, le blesse à la main et lui érafle la poitrine.

Travail d’écriture :

Vers 2 heures de l’après-midi, j’entends un bruit près de moi, il me semble qu’un homme se traîne, je veux lever la tête pour voir, mais je n’y peux parvenir, je suis trop faible, mais le bruit se rapproche, et arrive près de moi.

J’ai peur, je ne sais ce qui s’approche doucement de moi, la douleur m’empêche de me déplacer, s’il m’attaquait je ne pourrai point me défendre. Je ferme les yeux, et tente de ne point songer à ce qu’il va m’arriver.

Je le sens au-dessus de moi, je crois que c’est un soldat, je ne peux ouvrir les yeux, je suis tétanisé de peur et de douleur. J’use de mon courage et ouvre les yeux… Un homme me tend la main, qui est-ce ?

Il me fixe, un regard profond il n’a pas d’uniforme, dans quel camp est-il ? Je n’en ai aucune idée, est-il là pour m’aider ? Il s’avance, me prend sous le bras et me soulève je m’évanoui.

Ma main me fait souffrir, j’essaye de la bouger, je crois que j’ai été soigné, je me souviens de cette homme qui m’a tendu la main, qui étais-ce ? Ou suis-je ? Il faut que j’ouvre les yeux mais quelque chose m’en empêche, mes paupières sont tellement lourdes…  si je me rendors peut-être que jamais je ne pourrai ouvrir les yeux… tant pis ma vie ne vaut plus rien désormais.

Non, je me réveille une autre fois, je peux bouger la main et ouvrir les yeux. Combien de temps ai-je dormi ? Je n’en ai aucune idée, je suis allongé dans une pièce sombre minuscule, un bout de pain rassit et de l’eau à mes côtés. Je ne vois pas l’homme qui m’a emmené ici. Je bois et mange comme je le peux, l’eau me brule la gorge. Mes paupières se ferment.

Je reprends des forces peu à peu, lorsque je me réveille chaque jour, je trouve quelque chose à manger et à boire je peux me déplacer un peu mais je ne sors pas du cagibi dans lequel je suis, je n’ai aucune idée du temps que j’ai passé ici. L’Homme qui m’a sauvé n’est jamais revenu.

 

Je réussi à sortir dehors, le temps est sombre je rentre rapidement. Le lendemain à côté de mon eau un petit bout de papier, c’est un ticket de train pour rentrer chez moi, voir ma famille et mes enfants….